Le programme de cartographie de l'aléa mouvement de terrain (phase 1) est un programme pluriannuel qui concerne 15 communes du territoire. Les communes ont été hiérarchisées par la Direction de l'Industrie des Mines et de l'Energie (DIMENC) à partir d'une analyse géomorphologique (croisement lithologie géologique/pente des terrains); tout en tenant compte des enjeux à travers la densité du bâti. Cette cartographie est donc amenée à être mise-à-jour en fonction de l'avancée du programme.
L'aléa correspond à la probabilité spatiale (susceptibilité) et temporelle (période de retour) qu'un type de phénomène d'une certaine intensité se produise sur un territoire pour une période temporelle donnée. Si l'intensité du phénomène d'occurrence redouté n'est pas discriminée formellement, l'aléa traduit la probabilité d'occurrence d'un phénomène.
Pour la cartographie de l'aléa mouvement de terrain en Nouvelle-Calédonie, les méthodes dites "sophistiquées" axées sur des approches quantitatives sont retenues au regard du travail d'inventaire réalisé. Cette méthode à l'approche bivariées (statistiques et probabiliste), "Weight of evidence", intègre la dimension spatiale de part la lithologie (nature des matériaux) et de la morphologie, mais aussi la composante temporelle en tendant vers des probabilités d'occurrence annuelles, qui permettent d'objectiver l'analyse, en tenant compte de l'historique des évènements sur la période 1976-2022, soit environ 50 ans.
La carte d'aléa mouvement de terrain est une agrégation des cartes d'aléa de 4 types de phénomènes: les glissements grossiers (GG), les glissements fins (GF), les chutes de blocs (CB) et les laves torrentielles (LT). On retient, en tout point du territoire cartographié, le niveau d'aléa maximal considéré.
Le type de glissement fin affecte des terrains composés de matériaux à granulométrie plus fine que les glissements grossiers. il s'agit de glissement translationnels ou rotationnels pouvant ou non évoluer en coulées. Leurs déclenchements se font à la faveur de circulation préférentielles d'eau aux interfaces de perméabilité (altérite/roche ou colluvion/roche). Les vitesses sont a priori faible (< 1 m.s). la saturation des terrains peut conduire à des propagations en coulées qui s'avèrent dangereuses en cas d'épaisseur mobilisée élevé ( > 1m). Les formations affectés sont les profils d'altérations des faciès du substratum volcano-sédimentaire et des massifs péridotitiques, ainsi que les formations de surface issues du remaniement des faciès ci-avant: colluvions.
Le type de glissement grossier affecte des terrains composés de matériaux graveleux dominants, à faible cohésion. on parle aussi de "glissement de débris". On distingue clairement une zone de rupture et une zone de propagation qui consiste en un étalement de la masse glissée. Les formations affectées sont principalement les massifs de péridotites. Les ruptures sont brutales, de mécanisme plutôt rotationnel, mais pas exclusivement. La propagation est rapide (>1.5 m.s) et peut être importante dans les contextes de pente favorable, ce qui en fait des phénomènes redoutables/redoutés.
Le type de phénomènes chute de blocs regroupe les éboulements (en masse) de volume total de quelques dizaines à plusieurs centaines de m3, et les chutes de blocs isolées qui correspondent à des évènements de volume unitaire variable de quelques litres à plusieurs m3 voire dizaines de m3. Le contexte favorable au déclenchement est lié à la pente locale forte des versants et la présence d'escarpement rocheux. La morphologie du versant, la nature des sols et la taille et forme des blocs conditionnent les trajectoires et la propagation.
Les phénomènes de laves torrentielles peuvent être le résultat de glissements grossiers/fins. Ils ont cependant la particularité d'être associés à une pente ou un apport d'eau suffisant permettant d'initialiser une processus de propagation sous forme de coulée très concentrée et chenalisée dans une ravine ou un talweg. La propagation est extrêmement rapide (> 10 m.s) et peut être très importante (> 1 km) dans des contextes de pente, de dénivelé et d'apport d'eau favorables. Ce sont les phénomènes les plus redoutés/redoutables et dévastateurs.
Rappel: L'aléa correspond à la probabilité spatiale (susceptibilité) et temporelle (période de retour) qu'un type de phénomène d'une certaine intensité se produise sur un territoire pour une période temporelle donnée. Si l'intensité du phénomène d'occurrence redouté n'est pas discriminée formellement, l'aléa traduit la probabilité d'occurrence d'un phénomène.
Méthode: Pour la cartographie de l'aléa en Nouvelle-Calédonie, les méthodes dites "sophistiquées" axées sur des approches quantitatives sont retenues au regard du travail d'inventaire réalisé. Cette méthode à l'approche bivariées (statistiques et probabiliste), "Weight of evidence", intègre la dimension spatiale de par la lithologie (nature des matériaux) et de la morphologie, mais aussi la composante temporelle en tendant vers des probabilités d'occurrence annuelles, qui permettent d'objectiver l'analyse, en tenant compte de l'historique des évènements sur la période 1976-2023, soit environ 50 ans.
Cette donnée fait l'objet de rapports communaux et d'un rapport méthodologique disponible en téléchargement sur le site internet de la DIMENC.
Généalogie :
Date de mise à jour de la donnée: Aout 2023.
Programme pluriannuel 2019 - 2024.
Source à citer: Gouvernement de Nouvelle-Calédonie / Cartographie de l'aléa mouvement de terrain au 1/25.000ème, DIMENC/SGNC-BRGM.
Mention obligatoire: Cette carte a été réalisée à partir des cartes d'aléa communales. Ces données reflètent l'état actuel des connaissances. A cette échelle, le degré de précision ne permet pas une analyse précise, c'est pourquoi toute utilisation qui pourrait être faite avec cette donnée ne saurait engager la responsabilité des organismes impliqués.
Plus d'informations:
Rapports:
Ce jeu de données provient de la Plateforme de téléchargement Géorep.
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